Une journée blanche pour le Sénégal. Aucune médaille glanée, pour les 6 combattants sénégalais lors de l’ouverture de ces 42èmes championnats d’Afrique de judo. Marie Jeanne Seck (-38KG°), Aicha Dado Diop (-48 KG), Leyla Sonko (-52 KG) . Moussa Diop (-60KG), Ibrahima Thior (-66KG). Tous éliminés dès le premier jour. Ndeye Oumy KAMARA, repêchée pour la finale bronze des -57kg, a été battue par l’ivoirienne Dabonne Zoukeiha. Une journée manquée pour le pays hôte.
« Nous sommes habitués aux mauvaises entrées dans les compétitions. C’est regrettable mais c’est un fait. Vous savez, la compétition, dans la catégorie des poids légers est plus compliquée que chez les poids lourds. Ça demande beaucoup de sacrifices et toutes les conditions ne sont pas réunies pour y arriver » regrette Abdou Karim SECK, directeur des sélections nationales du Sénégal de judo.
Ce qui complique davantage les débuts des combattants sénégalais c’est la mauvaise préparation, reconnaît Abdou Karim SECK.
« Un athlète ne doit pas se préparer uniquement pour une compétition. La préparation c’est pour toute une carrière, les compétitions ne sont que des étapes. Si on attend à une semaine voir deux pour préparer un athlète, ça ne servira pas à grand-chose. C’est malheureusement le cas au Sénégal. » Précise le directeur des sélections nationales du Sénégal de judo. Avant de lancer un appel à l’endroit des autorités « il nous faut un centre d’entrainement au Sénégal, sans ça on ne peut rien gagner. Il y’a cinq ans de cela, à part Mbagnick NDIAYE, toutes compétitions confondues on n’a pas gagné de médaille d’or. La raison ? Parce qu’en réalité on n’a un bon cadre pour préparer des champions »
Le directeur des sélections nationales du de judo garde toujours espoirs pour le Sénégal. Toutefois, la journée du vendredi sera décisive pour le pays hôte, car 7 de ses combattants vont monter sur le ring.
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